Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Résistance

Résistance est un collectif de membres du Parti communiste français (fédération du Nord, section de Lille).

France : l’allégeance aux armes et le fichier de la double nationalité, deux aspects d’un même piège démagogique

Publié le 27 Septembre 2011 par Résistance

Klarsfeld - ShalitL’allégeance aux armes, la proposition de Jean François Copé, qui consiste pour tout candidat à la nationalité française ou tout français accédant à la majorité, de prêter un serment de loyauté à la France, comme le fichier de la double nationalité, la proposition de Claude Goasguen, sont les deux aspects d’un même piège de la démagogie qui se referme contre ses auteurs.

L’allégeance aux armes, soit. Mais que faire des objecteurs de conscience ? Des pacifistes ?

Une allégeance n’immunise pas contre la trahison. La collaboration avec l’ennemi de la France, l’Allemagne nazie, a été institutionnalisée par un maréchal de France, lors de la Deuxième guerre mondiale.

Messieurs les législateurs, commencez par réviser vos cours sur l’histoire de France avant de vous lancer dans une entreprise si chauvine.

Tant qu’à faire, commençons par mettre de l’ordre chez soi. La défense du caporal binational franco- israélien Gilad Shalit par la France devient dès lors caduque et, non avenue, la promotion du réserviste israélien Arno Klarsfeld au poste de directeur de l’office de immigration et de l’intégration.

Pour en finir avec le double standard…… dans le même ordre d’idées, faire intervenir l’Otan en Libye et apposer son veto à la Palestine, relève de la duplicité, une forme de déloyauté à l’égard de ses propres principes fondamentaux.

A force jouer avec le feu, on finit par s’y brûler.

 

Texte de René Naba.

L’auteur a vécu, pendant plus de vingt ans, sur les «points chauds» de l’actualité internationale, d’abord, en tant que correspondant tournant au bureau régional de l’Agence France Presse à Beyrouth (1969 à 1979) où il a notamment couvert la guerre civile jordano-palestinienne, le «septembre noir» de 1970, la nationalisation des installations pétrolières d’Irak et de Libye (1972), une dizaine de coups d’État et de détournements d’avion, ainsi que la guerre du Liban (1975-1990), la guerre d’octobre (1973), les premières négociations de paix égypto-israéliennes de Mena House Le Caire (1979).

Puis en tant que responsable du monde arabo-musulman au service diplomatique de l’Agence France Presse (1978-1990) où il a couvert, à ce titre, la guerre irako-iranienne (1979-1988), la guerre algéro-marocaine, la guerre tchado-libyéenne (1982-1987), le conflit américano-libyen (1986-1987), l’assassinat du président égyptien Anouar El-Sadate (1981), le raid contre la centrale nucléaire irakienne de Tammouz (1980), les sommets des Non-alignés de New Delhi (1983) et de Harare (1987), les sommets arabes de Fès (1981 et 1982) de Rabat et d’Alger (1988), les sommets islamiques de Lahore (1974), de Kuala Lumpur (1975) et de Riyad (affaire Salman Rushdie 1989) ainsi que l’affaire des otages occidentaux au Liban (1984-1988), la guerre des ambassades entre Paris et Téhéran (1987) et la percée diplomatique de Yasser Arafat à Paris (1989) et en Europe occidentale.

Français d’origine libanaise, jouissant d’une double culture franco-arabe, natif d’Afrique, juriste de formation et journaliste de profession ayant opéré pendant 40 ans au Moyen Orient, en Afrique du Nord et en Europe, l’auteur dont l’expérience internationale s’articule sur trois continents (Afrique Europe Asie) a été la première personne d’origine arabe à exercer, bien avant la diversité, des responsabilités journalistiques sur le Monde arabo-musulman au sein d’une grande entreprise de presse française de dimension mondiale.

Le mérite en revient à l’AFP, qui a eu, en la matière, un rôle précurseur, bien avant que les concepts de «discrimination positive» ou de «quotas ethniques» ne viennent polluer le débat public.

Commenter cet article
B
<br /> Faire de la politique, c'est bien. Mais savons-nous dans quelle organisation de vie en société nous vivons ? Or, nous sommes entrés en 1983/93 dans une nouvelle organisation de société et il semble<br /> que tout le monde l'ignore. Par le Traité de Maastricht, nous avons adopté un nouveau système économique, la Pensée-Unique qui bouleverse totalement la hiérarchie du pouvoir. Par son article 56, la<br /> primauté du pouvoir est passée juridiquement aux mains des Financiers privés. Comment s'étonner des conséquences que nous subissons. Là est le mal qu'il faut dénoncer, faute de quoi, nous en<br /> resterons leurs prisonniers pour toujours.. Au peuple de reprendre en mains son destin, comme en 1789. C'est grâce à cet article du traité de Maastricht que des hommes au service des Financiers<br /> peuvent devenir Président de la République et mettre la France au service des financiers.<br /> Pierre.Bellenger@wanadoo.fr<br /> <br /> <br />
Répondre